...et la mort elle-même ne peut rien contre moi

Les derniers mots du dernier manuscrit de Jean d’Ormesson (source)


Une beauté pour toujours.
Tout passe. Tout finit. Tout disparaît. Et moi qui m’imaginais devoir vivre pour toujours, qu’est-ce que je deviens ? Il n’est pas impossible...
...mais que je sois passée sur et dans ce monde où vous avez vécu est une vérité et une beauté pour toujours et la mort elle-même ne peut rien contre moi.



Je ne suis pas un habitué des notices nécrologiques d’auteurs. Je n’ai même jamais lu Jean d’Ormesson, dont j'appréciais pourtant l'esprit (et le regard malicieux) lors de ses fréquentes apparitions dans les médias.

Je trouve seulement très belles ces dernières lignes qu'il a écrites. D’autant plus émouvantes qu’elles l'ont été quelques jours seulement avant sa mort.

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